#Startup : Après le lean start-up, le fat start-up !

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Dans un précédent article, nous avons vu ce qu’était le lean start-up. Aujourd’hui, Devidia vous présente le fat start-up, le nouveau concept reposant sur la mise en oeuvre de ressources importantes pour s’immiscer dans des marchés à forte croissance.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est important de comprendre les raisons pour lesquelles le modèle de lean start-up peut échouer.

Le lean start-up : une méthode comportant quelques faiblesses 

La populaire méthode du lean start-up s’avère être très efficace lorsqu’elle est adaptée à l’entreprise mais surtout lorsque les risques qu’elle comporte sont pris en compte.

Le pouvoir des clients : un obstacle à la créativité

Comme nous vous l’expliquions précédemment, le lean start-up repose sur le pouvoir de décision des clients. En effet, ces derniers valident ou invalident le projet d’une entreprise et cette dernière s’adapte aux retours effectués par ces clients.

La survie du produit dépend donc entièrement de ces clients, les early adopters, qui testent les produits avant qu’ils soient lancés sur le marché.

Cependant, en procédant de cette manière, l’instinct entrepreneurial est parfois bafoué. Il est donc important de se fier aux retours des clients, tout en prenant en compte la vision et les projets du chef d’entreprise au risque de dévaloriser l’idée qu’il souhaite lancer sur le marché.

fat start-up

Le lean start-up, incompatible avec une vision à long terme du produit

Le principe même du lean start-up est de modifier l’idée initiale de l’entreprise lorsque le marché n’est pas réactif. Cette stratégie s’avère être un frein à une vision à long terme du produit. Certaines idées mettent du temps à être adoptées. C’est l’exemple même de BlaBlaCar, qui a mis 8 ans avant que son modèle économique ne devienne rentable.

La méthode du lean start-up augmente donc le risque de « faux négatifs » : des bonnes idées peuvent être abandonnées rapidement alors qu’à long terme, elles auraient pu être un succès.
La difficulté principale du lean start-up est de savoir quelles idées sont bonnes et méritent d’être maintenues.

Le fat start-up : la nouvelle tendance répondant aux faiblesses du lean start-up

Le fat start-up est un concept qui se développe depuis peu aux États-Unis. À l’inverse du lean start-up, dans le processus du fat start-up, les investisseurs interviennent à la genèse du projet.

Les fat start-up sont des entreprises capables d’impulser d’importantes levées de fonds, s’élevant à plusieurs centaines de millions de dollars.

En effet, le fat start-up est l’extrême opposé du lean start-up : pour débuter un projet, des ressources importantes sont nécessaires.

Les fonds importants engrangés avant le lancement du produit permettent à ces start-ups de réduire les coûts de production et de minimiser les coûts de lancement du produit. Les entreprises utilisant le modèle des fat start-ups peuvent, grâce à leurs investisseurs, baisser le prix unitaire de leurs produits. Ce processus aboutit à une augmentation considérable des volumes vendus par ces entreprises.

La stratégie de fat start-up permet également aux entreprises de maintenir les produits qu’elles lancent sur le marché, même si ces derniers ne rencontrent pas un franc succès, afin de leur permettre d’évoluer.

Le fat start-up pourrait également devenir un moyen de redéfinir le business model d’un secteur d’activité. Aux États-Unis, l’État a encouragé les investisseurs à placer de l’argent dans les start-ups spécialisées dans l’immobilier. Cette tendance n’est donc pas à négliger.

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